SUNNY, RAINY, WINDY; mardi 9 juillet
Commencons par le commencement: le voyage.
Pour une fois, Roissy n'a pas ete une galere: embarquement peinard; douane relax et pas de retard. Au bout de deux heures de vol, Duane me renverse son verre d'eau; au bout de trois, il s'attaque au couloir a base de Coca. Au bout de six, nous sommes a Doha ou l'on recupere Fanfan et ou je passe le temps a chercher un secteur pour IPod (que Duane a oublie...). D'ailleurs, Jean-Philippe, a Doha, en detaxe, y'a du putain de whisky tourbe!...
On embarque defonce, mais a l'heure, pour la deuxieme partie ou l'on dormira d'un oeil (pratiquement que des turbulences pendant 7 heures trente...).
Un petit tour a Singapour pour laisser le nouveau crew prendre ses reperes dans le meme avion et arrivee a la Royal Air Force sur Bali (balancement a quelques metres de la piste et freinage ABS +++).
Qatar Airways: rien a dire. Avions nickel (bien que pour le Paris/Doha, les Airbus sont un peu pleins de rustine), personnel sympa et bouffe a chier. Mais imbattables pour le rapport Q/P.
L'arrivee a Bali est par contre un grand moment de bonheur: apres les 21 heures de vol et transit, le decalage, la fatigue, tu fais la queue 1 grosse heure pour obtenir ton visa; puis une autre pour le tampon sur ce visa. Apres, tu chopes un taxi et tu arrives a bon port.
Et la, Duane me dit qu'il ne se sent pas a l'aise. Normal, il vient de prendre la totale en terme de voyage et lui qui s'attend peut-etre au concept "relai/chateau" atterrit dans un guest que meme les taxis ne connaissaient pas!...:)
On a un peu de mal a se coucher et je me leve a 8:00 pour faire un petit tour du quartier. J'achete le petit dej local: Goula-Goula ce qui doit devoir dire: ca dechire ta face des le matin histoire d'achever tous les germes qui squattaient ta bouche. Femmes et enfants preferent le breakfast occidental.
Journee a glander et a prendre la temperature: balade le long de la plage, baignade dans une mer a au moins 28, visite des magnifiques hotels qui sont "open bar" et perfectionnement en Indonesien et anglais (putain, j'rame et les indos sont bien moins bons qu'ailleurs, ce qui promet pour la suite).
Bon, faut etre honnete; Sanur ne presente que l'interet de se situer pres de l'aeroport et de permettre des baignades tranquilles en famille. Ca devait etre roots il y a 20 ans mais la, c'est un peu notre cote d'Azur, avec le monde et les cons en moins mais avec tout le reste (pollution de la mer; infrastructures touristiques qui ont du denaturer l'esprit local, harcelement - bien que tres poli, soft, et tout en retenu - permanent pour les faire bosser).
Pour la bouffe, on peut manger local car meme si l'indonesien travaille essentiellement ici autour du tourisme, il doit claper et pas au tarif du pigeon. Y' a juste a les suivre... Du coup, ce midi, boui-boui et ce soir, re boui-boui. Les enfants ont donc goute plusieurs specialites. Ca passe plutot bien aupres de Duane, Louna devant faire des efforts...
Le temps? Les indonesiens se les caillaient aujourd;hui! Un vent du sud (l'equivalent de notre mistral en bien plus chaud; des averses tropicales et quelques rayons de soleil). Du coup, on a bien mange et pas pris de vilains coups de soleil. Et la, il tombe une mini mousson!...:)
Demain, un "taksi" nous traine aux alentours d'Ubud, la cite mythique de Bali.
Des news jeudi avant notre depart pour Lombok et les joies du ramadan.
PS: il y aura plus de photos quand je trouverai une combine de compression rapide (ca rame et donc, ca va me couter un bras...).