UBUD; jeudi 11 juillet
Selamat pagi!
Le crew est au complet: nous avons recupere Carole, Remy et Foufoune hier soir tout comme passe la soiree avec Melanie et Didi. Mais avant...
Le temps de merde? Faudrait pas croire qu'il est juste coince au dessus de not' pomme, en France... Ici, t'as l' impression d'entendre tout ce que nous disent nos anciens depuis le debut de l'annee. C'est plutot couvert, tres couvert; humide, tres humide. Et franchement tiede. On ne passe donc pas nos journees a se rehydrater.
L'indonesien est definitivement un peuple "peacefull". Pas de klaxon, pas d'envolees lyriques, pas de cris, pas d'embrouille. Et je commence a me poser la problematique suivante: comment ce peuple si bienveillant a-t-il innonde le marche sud-est asiatique au point de tirer la bourre (langue, bouffe, artisanat majoritairement presents par exemple en Malaisie) aux chinois qui ne font pas dans la finesse? A suivre. Quand le loup dort (voir la periode post Suharto avec epuration ethnique commanditee par les communistes)...
Hier, nous avons reserve un "taksi" qui a suivi notre itineraire autour d'Ubud. L'avantage d'etre plusieurs permet de ne plus se galerer dans les bus tout en beneficiant du meme budget. Un taksi pour 12 heures coute, apres petite negoce, 400 000 rupias, 32 euros. Tu divises par 5 et tu en conclues qu'il faudrait etre une sacree pince, ou un brin stupide, pour prendre le bus.
Notre ami nous a donc traine sur la route d'Ubud, a la rencontre d'un temple, d'un "bois" dans la jungle ou l'on pouvait nourrir les singes et ou Louna en a apprivoise un, d'un palais et surtout des sublime rizieres en terrasses. Ubud, c'est aussi LE spot a pigeons ou souvenirs chip ainsi que couturiers tendances se tirent la bourre. Et le plus incroyable, c'est la route pour s'y rendre: des sortes de quartiers dedies: cerf-volants; argent; sculptures;... Comment mes vieilles idees de dispo et d'import-export sont revenus a la surface!...:)
Pour faire plaisir aux enfants, nous les avons emmenes au McDo de Sanur ou nous sommes certains de voir Louna s'alimenter comme une obese en puissance...:)
Un truc de luxe pour les indonesiens. Le BigMac est a 27 000 rps (2,10 euros) alors que le Nasi Goreng (plat local) est a 20 000 rps dans n'importe quel warang (brasserie locale).
Ce matin, nous avons attaque le marche pour se trouver des fruits et des patisseries locales pour les enfants. Nan, maman, personne n'a la chiasse. D'ailleurs, je suis parti dans des aventures culinaires plus ou moins pousses afin d'aider mon transit qui se limite a stocker le riz. Si vous voyez ce que je veux dire, j'ai l'enorme taupe de coincee au comptoir et quand je vais la lacher, je risque de peter une partie de la plomberie...
Si le temps le permet, nous passerons l'AM a la plage, histoire de preparer nos peaux aux affres de Gili. Depart demain matin en taxi pour Padangbay. On prend le bateau pour Lombok et on passera la soiree a Sengiggi avant de rejoindre le lendemain matin Gili Air pour deux jours de glande et de snorkelling. Et tres certainement des nouvelles, ecoeurantes...:)
PS: pas le temps pour les photos mais y'a du tres lourd!...:)