LA LOGISTIQUE; J - 2 semaines.

Plus que deux semaines! Et ça n'est pas notre météo qui va m'aider à apprivoiser la patience...

Partir en famille impose une certaine dose de logistique, histoire de bien saisir qu'on ne sera jamais seul à affronter les galères dont on est responsable, ce qui peut les rendre d'autant plus pénibles à vivre!:)

Se faire "téléporter" en avion sous des latitudes lointaines implique également un budget "indésirable" à prendre en compte, capable de transformer un budget serré en budget "routard SDF" en mode "un autre bol de riz? Non merci...": passeport, visa et surtout ces putains de vaccins.

Comme pour chaque expédition et pour les privilégiés de (banlieusards) parisiens que nous sommes, un lieu s'impose: l'institut Pasteur. Tu te pointes en famille, tu donnes ta destination et la durée du voyage et on te "conseille" une batterie de saloperies préventives que notre corps va devoir assimiler. Mais il ne faut pas se tromper; notre alimentation et posologie occidentales font de nous une cible idéale pour toutes les bactéries locales qui se cassent la coquille sur les autochtones... Ayant mis à jour notre carnet de vaccination pour l'Inde il y a trois ans, nous partîmes l'esprit apaisé. Une petite injection de typhoïde à la limite... Et là, Pasteur nous avertit que la rage, gnagnagni, les singes analphabètes, gnagnagna, les chiens errants, Louna qui serait capable d'apaiser la misère du monde animale à n'importe quelle occasion, le milieu rural que nous allons explorer... Résultat: 3 doses chacun d'antirabbique à 42 € pièce soi pas loin du prix d'un billet d'avion. Plus le traitement anti-palu qui permet d'atteindre le montant du dit billet...

Après, le visa. Nous entrerons par Bali où l'on nous délivrera un visa. Vu que nous arriverons en début de soirée, ça ne devrait pas être trop pénible même si les fonctionnaires locaux nous encourageront certainement à accélérer le processus avec un petit billet supplémentaire. 25 $ par tête de pipe pour 30 jours. Sinon, il y a le service des visas à Paris pour ... 50 €. Il faut donc prévoir du $ en cash. Et des euros pour la brousse où les distributeurs ne trouvent pas d'alimentation mais où les banques locales ont le mérite d'exister (avec des taux de change à découvrir).

Et à l'époque d'internet, fini de se trimballer avec des copies de passeports, de billets et carnet de vaccination: il suffit d'envoyer le dossier pdf sur quelques boites mail accessibles à n'importe quel moment.

Pour la trousse de secours, c'est madame qui gère: l'indispensable pour toutes formes de gastros évoluées, piqûres d'insectes (pour ma part, j'attends le DTT local qui risque de faire un trou dans la couche d'ozone mais garder les moustiques à une certaine distance) et effets indésirables du niveau d'UV tropical.

Un sac à dos pour les garçons, un sac à roulettes pour les dames (qui feront moins les malines quand on devra sauter sur la plage, chargés comme des mules, après avoir accosté des îles paradisiaques). Deux moustiquaires qu'il va falloir traiter quelques jours avant le départ et ne surtout pas emballer dans nos sacs pour le voyage (suffira de mettre un slip qui aura mariné le temps du trajet pour faire vomir nos amis insectes...). Un kit de snorkeling. Un sac photo avec réflex, caméra et GoPro. 3 slips. Une serviette. Des tongs. 2 shorts. 2 maillots. 2 t-shirt. Plus ce qu'on utilisera pour l'avion et qui nous permettra de supporter les clims locales (bus, bateaux) idéales pour attraper une bonne crève.

Mercredi prochain, je vais à la banque tirer du liquide. Et dimanche prochain, on fait nos sacs!